De nombreuses espèces d’oiseaux sont capables de retrouver leur nid, exactement au même endroit après un aller-retour de plusieurs milliers de kilomètres sans se perdre.

Chez les grues (photo en bas de l’article) ou les oies sauvages, on apprend par coeur les parcours ! Les jeunes suivent leurs parents durant tout le trajet et se fabriquent une carte mentale en prenant des repères visuels ici ou là. Ce n’est pas le cas de tous les oiseaux migrateurs.

A chacun sa technique. Les fauvettes (petit oiseau à bec court) et les grives (petit oiseau migrateur) voyagent de nuit et utilisent les étoiles pour s’orienter. Tout-petits déjà, coincés dans leur nid, les poussins gardaient en mémoire une carte du ciel en contemplant la voûte céleste.

A l’inverse, les étourneaux se déplacent de jour. Leur horloge interne est sensible à la lumière. Ils disposent d’un compas solaire biologique et sont capables de savoir s’il faut laisser le soleil à leur gauche le matin ou à leur droite l’après-midi pour aller vers le sud.

Enfin, certains oiseaux comme le rouge-gorge, possèdent dans les plis de leur cervelle, des particules de fer magnétiques.
Grâce à cette véritable boussole incorporée, ils utilisent le champ magnétique terrestre pour s’orienter.

Les oiseaux migrateurs

Les oiseaux migrateurs rivalisent haut les ailes avec la puissance de n’importe quel GPS. Chez eux, l’hippocampe (on parle de la partie du cerveau, pas du cheval de mer) qui abrite la mémoire et traite les informations liées à l’orientation spatiale est bien plus développé que chez les espèces qui ne migrent pas.

oiseau grue
Grue

oiseau fauvette
Fauvette

oiseau grive
Grive

oie sauvage
Oie sauvage