Poissons rouges de À a Z

Poissons rouges de À a Z

Filtrer par famille
Au fil du temps, différentes variétés de poissons rouges ont vu le jour, certaines se sont éteintes et d'autres ont été créées. En 1949, on connaissait près de 70 variétés, mais en 1958, le nombre avait augmenté pour atteindre 154 variétés répertoriées en Europe. Aujourd'hui, les standards chinois comptent plus de 300 espèces de poissons rouges, et de nouvelles sont encore à venir.
Lire la suite

Qui est le poisson rouge ?

Le poisson rouge est communément appelé par les zoologues, Carassin doré, à partir de la traduction scientifique latin Carassius auratus, qui indique le genre de l’espèce d’appartenance. Il est très apprécié pour sa facilité d’adaptation à l’environnement et son élevage facile.

C’est un vertébré volontiers glouton quand il est maintenu dans l’aquarium, il faut donc surveiller son alimentation. Les maladies et décès surviennent le plus souvent à cause d’un mauvais entretien (aquarium trop petit, mauvaise filtration, alimentation inadéquate, surpeuplement…). Dans des bocaux ou des aquariums d’un trop faible volume les poissons développent une forme de nanisme qui entraîne des malformations des organes, et leur durée de vie est considérablement raccourcie.

Caractéristiques du poisson rouge

Le Poisson rouge ou Cyprin doré (Carassius auratus) est un poisson d’eau douce appartenant à la famille des Cyprinidés. Sélectionné dans les élevages, il est présent dans les bassins et les aquariums du monde entier où ce poisson est alors considéré comme étant un animal domestique. Le poisson « rouge » tel que nous le connaissons au XXIe siècle est issu de la forme sauvage de l’espèce, un poisson de couleur gris doré, proche du carassin commun et qui vit dans les eaux douces, calmes et tempérées d’Europe ou de Chine. L’élevage sélectif pratiqué depuis les premières dynasties chinoises a permis d’obtenir des variétés dont la morphologie n’a plus beaucoup de points communs avec le cyprin doré sauvage et qui font l’objet de concours.

EmbranchementVertébrés
ClasseOstéichthyens
OrdreTéléostéens
FamilleCyprinidés
GenreCarassius
EspèceCarassius auratus

Dates clés de l’histoire du poisson rouge

Origine du poisson rouge

Tous les poissons rouges appartiennent à la même espèce, Carassius auratus, originaire de Chine. Les pisciculteurs chinois (en l’an 960) se sont aperçus que la carpe sauvage produisait parfois des spécimens aux vives couleurs, aux écailles luisantes et aux nageoires d’une forme inhabituelle. La reproduction sélective de ces spécimens permet alors de créer différentes variétés de poissons rouges.

Anatomie et physiologie du poisson rouge

Comme tous les autres poissons, le poisson rouge est un vertébré aquatique doté de mâchoires articulées, d’un corps fuselé hydrodynamique, de nageoires et d’une queue adaptée à la nage.

La respiration est branchiale, le coeur est presque exclusivement veineux et l’appareil rénal est du type mésonéphrétique. La température interne est variable et dépend de la température de l’eau dans laquelle il vit.

Le poisson rouge, parce qu’il passe le plus clair de son temps immergé dans l’eau qui est environ 800 fois plus dense que l’air, est doté d’une colonne vertébrale très souple, d’une queue, d’une musculature résistante ainsi que d’un certain nombre de nageoires.

Les nageoires du poisson rouge

Les nageoires sont des éléments plats et membraneux qui se divisent en nageoires paires et impaires : les premières sont les nageoires pectorales et ventrales, appelées également nageoires pelviennes : les deuxièmes sont la dorsale, la caudale et l’anale. Il ne faut pas oublier que les nageoires pectorales correspondent aux membres antérieurs des animaux appelés Tétrapodes, alors que les ventrales correspondent aux membres postérieurs. Les nageoires sont constituées de rayons durs mieux connus sous le nom d’épineux et caractérisés par une certaine rigidité, et de rayons mous dotés par contre d’une plus grande souplesse. Le poisson rouge ne possède de rayons durs que dans la partie antérieure de la nageoire dorsale et de la nageoire anale.

Le corps et les écailles du poisson rouge

L’habileté du poisson rouge à nager ne dépend pas exclusivement de la colonne vertébrale et des nageoires, mais également d’un corps hydrodynamique, de sa forme fuselée, de la continuité entre la tête et le tronc qui entraîne l’absence d’un véritable cou, et de la queue implantée verticalement, qui possède sa propre nageoire.

Le corps du poisson rouge peut être grossièrement divisé en tête, tronc et queue, il est recouvert d’écailles.

Ces dernières sont des lamelles osseuse à croissance concetrique, indépendantes, partiellement superposées, de façon tout à fait semblable aux tuiles recouvrant les toits. Si on les observe au microscope, elles permettent aux ichtyologistes de déterminer l’âge du poisson rouge.

À quoi servent ses nageoires ?

Le poisson rouge demande quelques connaissances avant de l’adopter

Dans le monde entier, le poisson rouge reste le plus courant des animaux domestiques, pour de multiples raisons. Beau, peu cher à l’achat et facile à soigner, le poisson rouge commun est idéal pour l’aquariophile débutant.

Les espèces de poissons rouges

Plus une variété s’éloigne de la physionomie naturelle du poisson rouge, plus elle demandera de soins. Les différences portent essentiellement sur trois éléments : la forme du corps, les nageoires et les yeux.

Les poissons rouges communs, les poissons-comètes et les shubunkins sont plus robustes, plus rapides, plus actifs et agressifs que les poissons issus de l’élevage sélectif.

Si vous les faites cohabiter, les plus faibles seront stressés ou blessés et ne seront pas de taille à prendre leur part de nourriture.

L’évolution du poisson rouge

L’histoire de l’élevage des poissons rouges peut être brièvement retracée. Les formes noires sont apparues en premier, suivies des descendants avec des taches jaunes sur la queue qui se sont ensuite étendues à tout le corps, conduisant finalement à l’apparition de poissons orangés. La sélection s’est poursuivie pour donner naissance aux poissons rouges tels que nous les connaissons aujourd’hui.

Parallèlement aux modifications de couleur, les formes des nageoires ont également évolué. On a vu l’apparition de queues-de-voile et la disparition de la nageoire dorsale. Les éleveurs ont également travaillé pour développer des protubérances sur la tête, de nouvelles formes d’écailles ou encore des yeux, comme en témoigne le télescope. Le poisson rouge commun, qui semble relativement « naturel » aujourd’hui, a également évolué de manière visible, tout comme d’autres variétés.

Envie d'un poil d'actus?
Rejoignez plus de 200,000 abonnés!