Les poules sont sensibles à un large éventail de maladies, dont beaucoup peuvent être mortelles si elles ne sont pas traitées. Cependant, la plupart des maladies des poules peuvent être facilement évitées grâce à de bonnes pratiques d’élevage. Parmi les causes courantes des maladies des poules, citons le manque d’hygiène, une ventilation inadéquate et la surpopulation du poulailler. Le stress est également un facteur courant, car les poules qui sont stressés sont plus susceptibles de développer des maladies.

La meilleure façon de prévenir les maladies des poules est de maintenir des installations propres et de fournir un espace suffisant pour que les oiseaux puissent se déplacer. Les maladies des poules peuvent être difficiles à traiter, il est donc toujours préférable de se concentrer sur la prévention. En prenant ces mesures simples, vous pouvez contribuer à maintenir vos poules en bonne santé et à les protéger des maladies.

La coccidiose

coccidiose chez la poule
Poule atteinte de la coccidiose

La coccidiose est une infection courante chez les poules qui peut provoquer une diarrhée sévère, une perte de poids, voire la mort. La maladie est causée par un groupe de parasites appelés coccidies, qui vivent dans l’intestin de la poule et se nourrissent des aliments qu’elle consomme. La coccidiose est le plus souvent observée dans des conditions de promiscuité ou de saleté, où les parasites peuvent facilement se propager d’une poule à l’autre.

Symptômes : diarrhées avec parfois traînées sanguinolentes, tristesse, soif intense, plumes hérissées, face pâle. Dans les formes aiguës, la mrot survient rapidement. La coccidiose est une maladie grave qu’il convient de traiter rapidement. Heureusement, les produits mis à notre disposition sont nombreux et assez efficaces.

Le traitement de la maladie consiste généralement à donner aux poules des antibiotiques ou anticoccidiens pour tuer les parasites. La prévention de la coccidiose est essentielle pour garder les poules en bonne santé, et de bonnes pratiques sanitaires sont indispensables pour éviter la propagation de la maladie.

La grippe aviaire

L’influenza aviaire, ou grippe aviaire, est un virus qui touche les oiseaux dont les poules. Le virus est très contagieux et peut facilement se transmettre d’un oiseau à l’autre. Il se propage le plus souvent par contact avec des fientes contaminées, mais il peut aussi se transmettre par contact avec des oiseaux malades ou par voie aérienne.

La grippe aviaire peut provoquer des maladies graves chez les poules, et elle peut également être mortelle. Ces dernières années, la grippe aviaire a été responsable de la mort de millions d’oiseaux dans le monde. Le virus constitue une menace sérieuse pour l’industrie de la volaille, ainsi que pour la santé publique. Dans certains cas, la grippe aviaire peut se transmettre des oiseaux à l’homme et provoquer des maladies graves chez ce dernier. Pour ces raisons, la grippe aviaire est une préoccupation majeure pour les responsables de la santé publique dans le monde entier.

Le coryza

L’inflammation des voies respiratoires est très courante chez les poules. Le coryza chez poules s’apparente à un rhume, mais peut rapidement devenir incontrôlable s’il n’est pas traité. Le microbe à l’origine de cette maladie, le mycoplasme, se développe particulièrement dans les environnements humides ou peu hygiéniques (poulaillers mal isolés, mal ventilés ou mal entretenus). Par ailleurs, une volaille stressée ou déficiente, dont le système immunitaire est affaibli, peut développer le coryza.

Les symptômes du coryza chez les poules sont les suivants : yeux larmoyants qui se couvrent de croûtes, écoulement nasal, éternuements, yeux gonflés, bruits de claquement lors de la respiration, perte d’appétit et de poids. Dans les cas les plus graves, il peut entraîner des difficultés respiratoires et même la mort. S’il n’est pas traité, le coryza peut se propager rapidement au poulailler.

Prévention/traitement contre le coryza : Traitez rapidement vos volailles à l’aide d’antibiotiques recommandés par votre vétérinaire.

La maladie de Gumboro

La maladie de Gumboro est une infection virale très contagieuse qui touche les jeunes poules. La maladie se caractérise par un gonflement de la tête et du cou, et peut entraîner la mort si elle n’est pas traitée. La maladie de Gumboro est causée par un virus connu sous le nom de virus de la bursite infectieuse (IBDV), qui attaque la bourse de Fabricius, un petit organe situé dans le tube digestif de la poule. La bourse joue un rôle important dans le développement de l’immunité, de sorte que les poules infectés par l’IBDV sont plus sensibles à d’autres maladies. Il existe deux souches de l’IBDV, la plus virulente étant responsable de la plupart des épidémies de la maladie de Gumboro.

La maladie peut être contrôlée par la vaccination, et il est essentiel de vacciner les poules à un âge précoce afin de les protéger contre ce virus potentiellement mortel.

La maladie de Marek

On retrouve cette maladie dans les petits élevages et elle crée d’importants dégâts chez les poules. Elle s’attaque plutôt aux jeunes sujets.

Symptômes : la poule atteinte de la maladie de Marek présente une paralysie progressive (pattes, ailes, voire les deux). Des tumeurs peuvent surgir sur certains organes digestifs. Sur le plan oculaire, les pupilles se décolorent et la poule devient aveugle. Sa tête reste rigide et droite.

Prévention/traitement : les vaccins ne sont pas efficaces à 100% et la mort est rapide.

La maladie d’Aujeszky

La maladie d’Aujeszky ne peut pas être soignée et nécessite de faire vacciner rapidement les poussins. Les poules infestées doivent être abattues pour empêcher la contamination et leur éviter de nombreuses souffrances.

Symptômes : tremblements, somnolence, baisse de l’appétit, toux importante et difficultés à respirer. Les poules atteintes de la maladie d’Aujeszky présentent une crête et des barbillons bleuâtres.

Prévention/traitement : cette maladie peut être évitée grâce à une vaccination efficace.

La typhose

La typhose est une maladie dont la mortalité reste élevée. Elle se propage plus particulièrement dans les élevages importants.

Symptômes : diarrhée verte, soif importante, baisse de la ponte.

Prévention/traitement : permanganate de potassium à introduire dans la boisson.

Les parasites externes et internes

Les poules sont également touchées par différents parasites internes et externes, leur causant d’importants problèmes de santé :

Les vers

Il existe plusieurs sortes de vers qui vivent dans votre poule. Pour certains vers, il est nécessaire de réagir vite car ils peuvent entraîner la mort.

Symptômes : le manque de vitalité, la perte de poids, la face pâle ou même encore un plumage hirsute peuvent être des indicateurs.

Prévention/traitement : Le traitement contre ces parasites se fait à l’aide de vermifuges polyvalents, en pastilles ou à diluer dans l’eau, dans ce dernier cas, il sera préférable de dispenser très peu d’eau à vos poules pendant le traitement pour être certain qu’elles se vermifugent correctement.

Les poux

Les poux représentent une réelle gêne pour vos poules. On les voit souvent autour du cloaque ou dans l’habitat. Ils se nichent dans le plumage et vers l’anus, ce qui est très désagréable pour le volatile.

Symptômes : ils se nichent dans le plumage et vers l’anus, ce qui est très désagréable pour le volatile.

Prévention/traitement : appliquez sur vos poules une poudre antiparasitaire naturelle comme la terre de diatomée ou le bicarbonate de soude.

Les poux rouges

Ces parasites, connus scientifiquement sous le nom de Dermanyssus gallinae, sont de minuscules insectes qui infestent le plumage des volailles. Les poux rouges se cachent dans les interstices du poulailler pendant la journée et sortent la nuit pour se nourrir du sang des poules. Leur présence peut causer de nombreux problèmes de santé chez les poules, notamment des démangeaisons, des irritations cutanées et une baisse de productivité. L’infestation par les poux rouges peut être difficile à détecter, car ces parasites sont souvent nocturnes et se déplacent rapidement.

Symptômes : les signes révélateurs incluent des poules agitées et irritables, une diminution de la ponte d’œufs, des plumes en mauvais état et parfois même des plaies sur la peau. Il est crucial de traiter rapidement les poux rouges, car une infestation non contrôlée peut affaiblir les poules et compromettre leur santé globale.

Prévention/traitement : pour lutter contre les poux rouges, il est essentiel de maintenir une bonne hygiène dans le poulailler. Un nettoyage régulier, l’élimination des débris et des matières organiques, ainsi que l’utilisation d’insecticides appropriés, sont des mesures préventives importantes. Il est également recommandé d’inspecter régulièrement les poules pour détecter tout signe d’infestation et d’agir rapidement en cas de besoin.

La gale des poules

Il existe deux types de gale chez la poule, tous deux causés par un parasite externe. Dans le premier cas, l’acarien se loge dans les plumes de l’oiseau et lui fait perdre ses plumes, souvent dans le cou ou sur le dos. Cela peut entraîner une perte importante de plumes, voire une calvitie totale. Dans le second cas, l’acarien se trouve sous les écailles des pattes, ce qui les fait se détacher et se déformer. Cela peut provoquer une douleur et un inconfort pour l’oiseau, et peut rendre difficile la marche. Si elle n’est pas traitée, la gale peut être fatale. Heureusement, il existe des traitements qui permettent de lutter contre les acariens et de soulager les symptômes de la gale.

La gale des pieds

La gale des pieds est une maladie des poules causée par un acarien qui se loge sous les écailles des pieds des gallinacées.
Symptômes : des excroissances cornées qui déforment la patte, la formation de croûtes blancs-jaunâtres ressemblant à de la mie de pain séchée, la déformation plus ou moins importante des doigts, un grossissement des pattes.

Prévention/traitement : enduire les pattes avec de la glycérine iodée ou avec du pétrole ou bien avec de l’huile de cade vraie.
Prête à l’emploi et facile à appliquer, l’huile de cade vraie est recommandée pour soigner la gale des pattes de nos volailles.

Il suffit de faire deux passages d’huile de cade pure au pinceau, tous les 10 jours. Opération à renouveler si nécessaire. Il existe d’autres maladies sur les poules, mais plus rares, dont nous ne parlerons pas ici. Gardez bien en mémoire que si vous ne parvenez pas à soigner votre poule efficacement, il ne faut pas hésiter à aller chez votre vétérinaire et surtout pensez à protéger ou traiter vos autres poules.

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Quels sont les signes d’une poule malade ?

Poules

Comme tout animal, les poules peuvent parfois tomber malades. Alors comment savoir si votre poule est malade ? Voici quelques signes à surveiller.

Problèmes respiratoires

Si votre poule a une respiration sifflante, tousse ou éternue plus que d’habitude, il peut souffrir d’une infection respiratoire. Les poules atteintes d’une infection respiratoire ont aussi souvent la tête basse et replient leurs ailes près du corps. Si vous remarquez l’un de ces symptômes chez votre poule, emmenez-la chez le vétérinaire dès que possible.

Changements d’apparence

Une poule en bonne santé doit avoir des yeux brillants, des plumes lisses et des plumes ventrales sèches (les plumes autour du derrière de la poule). Si les yeux de votre poule sont enfoncés ou si ses plumes sont dénudées, elle est peut-être malade.

Manque d’énergie

Les poules en bonne santé sont actifs et enjoués. Si votre poule semble apathique ou léthargique, c’est un signe que quelque chose ne va pas.

Perte d’appétit

Les poules ont généralement un bon appétit et mangent à peu près tout ce que vous leur proposez (insectes, vers, graines, etc.). Si votre poule ne mange pas autant que d’habitude ou si elle est difficile sur ce qu’elle mange, c’est un signe qu’elle est peut-être malade.

Diarrhée

La diarrhée n’est jamais normale chez les poules. Si votre poule a des selles molles, liquides ou sanglantes, c’est le signe que quelque chose ne va pas et qu’elle doit consulter un vétérinaire immédiatement.

Photo : Greg White Suivre/Flickr