Se préparer à la mort de son animal

Se préparer à la mort de son animal

La durée de vie d’un animal de compagnie est bien plus courte que la nôtre, ce qui amène les maîtres à faire face plusieurs fois à la perte d’un compagnon. Que la mort survienne par accident ou par vieillesse, le choc émotionnel est réel et doit être géré.

La première étape consiste à accepter sa peine, c’est-à-dire reconnaître son existence.

Cela peut sembler ridicule aux yeux de ceux qui n’ont pas d’animaux de compagnie ou qui les considèrent comme de simples objets d’agrément et ne s’y attachent pas.

Lorsqu’on perd son animal, il est essentiel de trouver quelqu’un à qui en parler. Ce n’est pas pour oublier, car il n’est pas nécessaire d’oublier un compagnon de vie, mais pour pouvoir tourner la page.

Parler aux enfants de la mort de leur animal

Il faut accorder une attention particulière aux réactions des enfants lorsque l’animal de la famille disparaît.

Pour beaucoup, c’est la première confrontation avec la mort d’un être cher rencontré quotidiennement, et il ne faut pas s’étonner de voir en eux autant de souffrance morale que si le disparu avait été un humain.

Ne pas hésiter à en parler

Il faut parler, rassembler les souvenirs et les partager, regrouper les photos et composer un album, compiler les vidéos tournées, encourager l’enfant à écrire ou à s’exprimer de toute autre manière, surtout s’il semble se fermer à la réalité. Tout cela doit se faire sans ostentation, sans précipitation et sans obligation.

Il est crucial de ne pas faire comme si rien ne s’était passé, de ne pas se moquer d’un chagrin, de ne pas dire « Ce n’était qu’un chien ».

Si l’animal doit être euthanasié et que les enfants ont l’âge de comprendre, il faut leur expliquer longuement les raisons de la décision sans demander leur approbation. Ils pourraient en effet développer un sentiment de culpabilité et, s’ils doivent en vouloir à quelqu’un, il vaut mieux que ce soit à vous. Ils comprendront le moment venu et vous le diront.

Que faire d’un animal mort ?

Reste la question de l’élimination de la dépouille. Avec sagesse, les autorités compétentes autorisent encore l’enterrement sur la propriété du maître (sauf en Suisse), mais avec des limites de poids. Il faut s’informer auprès du vétérinaire ou de la mairie.

L’autre option est l’incinération, individuelle ou collective. En général, le vétérinaire peut gérer l’ensemble de cette opération dès la mort de l’animal.

Quant au rituel, il peut inclure une cérémonie et l’installation d’une tombe dans un cimetière pour animaux. Nous n’en dirons rien, car « La sensiblerie », c’est la sensibilité des autres, et il ne nous appartient pas d’en juger.

Faire son deuil

Enfin, il reste à faire son deuil de l’animal disparu. Faut-il le remplacer immédiatement par un autre ?

Si sa fonction principale était d’être un animal de compagnie, il vaut mieux laisser passer un peu de temps, quelques mois au moins, avant d’accueillir un nouveau compagnon qui sera considéré pour lui-même et non comme un simple substitut.

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