Les poissons rouges
Le poisson rouge est communément appelé par les zoologues, Carassin doré, à partir de la traduction scientifique latin Carassius auratus, qui indique le genre de l’espèce d’appartenance. Il est très apprécié pour sa facilité d’adaptation à l’environnement et son élevage facile.
C’est un vertébré volontiers glouton quand il est maintenu dans l’aquarium, il faut donc surveiller son alimentation. Les maladies et décès surviennent le plus souvent à cause d’un mauvais entretien (aquarium trop petit, mauvaise filtration, alimentation inadéquate, surpeuplement…). Dans des bocaux ou des aquariums d’un trop faible volume les poissons développent une forme de nanisme qui entraîne des malformations des organes, et leur durée de vie est considérablement raccourcie.
Caractéristiques du poisson rouge
Le Poisson rouge ou Cyprin doré (Carassius auratus) est un poisson d’eau douce appartenant à la famille des Cyprinidés. Sélectionné dans les élevages, il est présent dans les bassins et les aquariums du monde entier où ce poisson est alors considéré comme étant un animal domestique. Le poisson « rouge » tel que nous le connaissons au XXIe siècle est issu de la forme sauvage de l’espèce, un poisson de couleur gris doré, proche du carassin commun et qui vit dans les eaux douces, calmes et tempérées d’Europe ou de Chine. L’élevage sélectif pratiqué depuis les premières dynasties chinoises a permis d’obtenir des variétés dont la morphologie n’a plus beaucoup de points communs avec le cyprin doré sauvage et qui font l’objet de concours.
Embranchement | Vertébrés |
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Classe | Ostéichthyens |
Ordre | Téléostéens |
Famille | Cyprinidés |
Genre | Carassius |
Espèce | Carassius auratus |
Dates clés de l’histoire du poisson rouge
- 420-479 : témoignage officiel des premiers poissons rouges en Chine.
- 960-1279 : le poisson rouge est répandu en Chine.
- 1500 : diffusion et élevage du poisson rouge au Japon.
- 1611 : probable introduction du poisson rouge au Portugal.
- 1665 : probable introduction du poisson rouge en Angleterre.
- 1750 : Introduction du poisson rouge en France.
- 1800 : diffusion et élevage du poisson rouge en Europe.
- 1870 : introduction de la variété Oriflamme en Europe.
- 1900 : introduction et diffusion des autres variétés en Europe.
Origine du poisson rouge
Tous les poissons rouges appartiennent à la même espèce, Carassius auratus, originaire de Chine. Les pisciculteurs chinois (en l’an 960) se sont aperçus que la carpe sauvage produisait parfois des spécimens aux vives couleurs, aux écailles luisantes et aux nageoires d’une forme inhabituelle. La reproduction sélective de ces spécimens permet alors de créer différentes variétés de poissons rouges.
Anatomie et physiologie du poisson rouge
Comme tous les autres poissons, le poisson rouge est un vertébré aquatique doté de mâchoires articulées, d’un corps fuselé hydrodynamique, de nageoires et d’une queue adaptée à la nage.
La respiration est branchiale, le coeur est presque exclusivement veineux et l’appareil rénal est du type mésonéphrétique. La température interne est variable et dépend de la température de l’eau dans laquelle il vit.
Le poisson rouge, parce qu’il passe le plus clair de son temps immergé dans l’eau qui est environ 800 fois plus dense que l’air, est doté d’une colonne vertébrale très souple, d’une queue, d’une musculature résistante ainsi que d’un certain nombre de nageoires.
Les nageoires du poisson rouge
Les nageoires sont des éléments plats et membraneux qui se divisent en nageoires paires et impaires : les premières sont les nageoires pectorales et ventrales, appelées également nageoires pelviennes : les deuxièmes sont la dorsale, la caudale et l’anale. Il ne faut pas oublier que les nageoires pectorales correspondent aux membres antérieurs des animaux appelés Tétrapodes, alors que les ventrales correspondent aux membres postérieurs. Les nageoires sont constituées de rayons durs mieux connus sous le nom d’épineux et caractérisés par une certaine rigidité, et de rayons mous dotés par contre d’une plus grande souplesse. Le poisson rouge ne possède de rayons durs que dans la partie antérieure de la nageoire dorsale et de la nageoire anale.
Le corps et les écailles du poisson rouge
L’habileté du poisson rouge à nager ne dépend pas exclusivement de la colonne vertébrale et des nageoires, mais également d’un corps hydrodynamique, de sa forme fuselée, de la continuité entre la tête et le tronc qui entraîne l’absence d’un véritable cou, et de la queue implantée verticalement, qui possède sa propre nageoire.
Le corps du poisson rouge peut être grossièrement divisé en tête, tronc et queue, il est recouvert d’écailles.
Ces dernières sont des lamelles osseuse à croissance concetrique, indépendantes, partiellement superposées, de façon tout à fait semblable aux tuiles recouvrant les toits. Si on les observe au microscope, elles permettent aux ichtyologistes de déterminer l’âge du poisson rouge.
À quoi servent ses nageoires ?
- Nageoires pectorales : freiner, changer de direction.
- Nageoires ventrales : maintenir le corps vertical, se déplacer dans toutes les directions.
- Nageoire dorsale : maintenir le corps vertical.
- Nageoire caudale : propulsion, gouvernail, manifestations d’états d’âme.
- Nageoire anale : maintenir le corps vertical.
Le poisson rouge demande quelques connaissances avant de l’adopter
Dans le monde entier, le poisson rouge reste le plus courant des animaux domestiques, pour de multiples raisons. Beau, peu cher à l’achat et facile à soigner, le poisson rouge commun est idéal pour l’aquariophile débutant.
- Son prix : après l’investissement initial, le poisson rouge occasionne peu de frais.
- Sa beauté : gracieux et coloré, il existe une multitude de variétés de poissons rouges.
- Sa robustesse : il fait parti des plus robustes des poissons d’aquarium, bien que certaines variétés aient des besoins spécifiques.
- Ses exigences sont modérées : une fois installé, le poisson rouge est facile à soigner.
- Sa longévité : le poisson rouge peut vivre 10 ans même dans un petit aquarium !
- Son effet calmant : dans un aquarium bien entretenu, c’est un plaisir pour les yeux que de l’observer et de s’apercevoir qu’il est le meilleur des anti-stress !