Quel trépied choisir pour la Photographie Animalière ?

Quel trépied choisir pour la Photographie Animalière ?

Si vous vous intéressez au monde de la photographie, vous devez savoir qu’un trépied est un accessoire indispensable pour réaliser des clichés d’une netteté exceptionnelle, sans flou. Cela est encore plus vrai dans l’univers de la photo animalière. Un trépied doit pouvoir supporter un poids supérieur à celui de votre appareil, surtout lorsqu’il est équipé d’un flash et d’un gros objectif. Découvrez nos conseils pour choisir le bon trépied sans vous tromper.

Avantages du trépied en photographie animalière

L’utilisation d’un trépied offre plusieurs avantages pour les passionnés de photo. Il assure une stabilité qui empêche les flous involontaires. Grâce à cette stabilité, les photos sont nettes et sans flou.

Pour ceux qui aiment photographier les animaux, les attentes prolongées pour apercevoir un animal sont fréquentes. Le trépied allège le poids du matériel, soulageant le photographe de la fatigue pendant qu’il attend patiemment le moment parfait pour déclencher.

Comment choisir le meilleur trépied pour photo animalière

Il existe de nombreux modèles de trépieds photographie animalière légers avec tête intégrée à des prix attractifs, mais ils ne sont généralement utilisables qu’avec des appareils compacts ou des bridges.

Si vous possédez un reflex, mieux vaut opter pour un trépied plus résistant, avec une tête amovible, combinant légèreté et solidité. Il faut faire un compromis entre le poids maximal que vous pouvez porter et la solidité minimale que vous souhaitez.

Un trépied trop lourd résistera aux assauts du vent et atténuera les vibrations lors du déclenchement, mais il sera pénible à porter sur de longues distances. En revanche, un trépied trop léger risque de ne pas être très utile pour de la photographie animalière.

Votre trépied doit vous permettre de prendre des photos au ras du sol ou à hauteur des yeux (sans recours à la colonne centrale) : vérifiez la hauteur maximale et minimale. Il doit pouvoir s’adapter à tous les terrains et permettre un maximum de positions possibles.

Si vous voulez vous approcher du sol pour photographier des animaux, la colonne du trépied doit pouvoir s’inverser ou se fixer à l’horizontale et les jambes doivent pouvoir se déployer à 90° pour s’approcher au plus près du sol.

Le système de réglage de la hauteur des pieds doit être fiable et rapide d’utilisation : généralement soit un blocage à vis (parfois un peu difficile, mais très durable), soit un blocage par leviers (plus facile et plus rapide, mais plus fragile). Testez les deux configurations pour voir laquelle vous préférez.

Avantages du monopode en photographie animalière

Lorsqu’on se déplace à pied en transportant son équipement photographique, un monopode peut se révéler efficace et constituer un excellent point d’appui pour un téléobjectif de longue focale. Cet accessoire offre une grande liberté de mouvement tout en soulageant le photographe d’un poids qui, à la main, deviendrait insoutenable.

Comme pour le trépied, la taille et la robustesse du monopode doivent être proportionnelles au poids à soutenir. Une tête à inclinaison verticale suffira probablement puisque le monopode, en tournant sur lui-même, peut gérer les mouvements horizontaux.

Comparé au trépied, le monopode est plus léger et donc plus pratique à transporter lors des déplacements à pied. On peut également l’utiliser lors d’un safari, lorsque le véhicule est à l’arrêt, en l’étirant et en le plantant au sol juste devant la fenêtre pour stabiliser l’objectif sans être affecté par les mouvements des autres occupants du véhicule.

Trépied en aluminium ou en carbone : lequel choisir ?

Les trépieds en aluminium sont populaires parmi les modèles grand public, car c’est le matériau le moins coûteux, tout en étant suffisamment robuste.

Les trépieds en fibre de carbone sont deux fois moins lourds que ceux en aluminium, plus faciles à manipuler par grand froid et absorbent mieux les vibrations, mais ils sont plus chers.

Parmi les marques les plus courantes de trépieds photo, on peut citer :

  • Artcise,
  • Benro,
  • Manfrotto,
  • Gitzo,
  • Leofoto,
  • Feisol,
  • Cullman.

Manfrotto, la référence des trépieds

Le trépied Manfrotto avec une rotule 3D représente une solution flexible permettant une extension horizontale, bénéficiant d’un ingénieux système Quick Power Lock pour une configuration rapide et aisée.

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Quelle rotule et tête pendulaire choisir pour votre trépied

Les rotules complètent votre trépied. N’hésitez pas à en essayer plusieurs avant d’en acheter une pour savoir laquelle vous convient le mieux.

Rotule ball : une rotule ball possède un ou deux leviers de blocage contrôlant une boule qui, une fois déverrouillée, bouge dans toutes les directions. C’est très rapide, mais manque parfois de précision.

Rotule à axes 3D ou 2D : une rotule à axes 3D ou 2D, avec chaque axe d’inclinaison serré indépendamment grâce à une poignée, permet une grande précision, mais elle est plus longue à régler, ce qui peut être un handicap en cas d’urgence.

Tête pendulaire : pour les gros téléobjectifs, une tête de type pendulaire (Wimberley, Gitzo, Benro) est la solution idéale offrant une liberté de mouvement optimale et une excellente stabilisation de l’ensemble objectif-appareil.

Accessoires de camouflage pour trépied en photographie animalière

Voici quelques accessoires pour compléter votre camouflage :

  • Camouflage pour trépied : des manchons en matière 3D permettent de camoufler les jambes de votre trépied et vos objectifs.
  • Filets et tissus de camouflage : il en existe de différentes tailles et en plusieurs coloris avec un sac de rangement. Ils permettent de se fondre rapidement dans le décor.
  • Ruban adhésif de camouflage : le ruban adhésif imperméable et résistant aux déchirures permet de dissimuler et de protéger votre matériel photo.
  • Protection contre la pluie et les intempéries : un sac plastique ou de congélation fonctionne, mais si vous photographiez souvent par mauvais temps, investissez dans une housse spécifique.

Il peut aussi être utile d’investir dans une télécommande pour éviter les vibrations au moment d’appuyer sur le déclencheur :

  • Télécommande filaire : tous les reflex ont une prise destinée à une télécommande. Certaines peuvent se bloquer pour marcher en pose B (Bulb, la photo est prise tant que l’on appuie sur le déclencheur. Le câble varie de 20 à 80 cm généralement).
  • Télécommande sans fil : pratique, mais parfois onéreuse.

Repérer les animaux avant d’installer votre matériel photo

Avant d’installer votre matériel, il est utile de placer une ou plusieurs caméras de chasse pour repérer les lieux de passage des animaux et mieux connaître leurs habitudes.

Une caméra de chasse (ou piège photographique) est une caméra capable d’enregistrer automatiquement des photos et des vidéos. Elle s’attache sur un support (poteau, arbre, etc.) et fonctionne de façon autonome de jour comme de nuit. Elle est dotée d’un détecteur de mouvement qui déclenche le boîtier lors du passage d’un animal dans son angle de vue.

Optez pour un modèle capable d’offrir une résolution d’au moins 20 Mpx, avec une vitesse de déclenchement rapide (inférieure à 0,4 s), un grand angle de vue (120 ou 130°), une portée d’au moins 25 mètres et une autonomie de plusieurs semaines ou mois.

Les LED infrarouges permettent de faire des photos ou des vidéos de nuit sans être visibles par les animaux. Privilégiez les modèles « no glow » ou « low glow » pour que votre piège passe inaperçu.

Certains pièges possèdent une carte SIM et envoient automatiquement les données sur votre smartphone grâce à un module GSM (forfait d’environ 5 € par mois). Cela vous permet de commander votre piège à distance, très utile pour le paramétrer et pour effectuer des tests de prises de vue.

Vous pouvez également installer une barrière à infrarouge et un ensemble de flashes. Ce système est utile notamment pour photographier les animaux de nuit (chouettes ou chauves-souris). Mettez l’appareil photographique en mode Bulb (diaphragme ouvert sur de très longues périodes) et donnez un coup de flash au passage des animaux dans les faisceaux déclencheurs.

La limite de vitesse n’est pas régie par l’obturateur du boîtier, mais par la lumière des flashs, qui est à déclenchement instantané. Un seul flash connecté à la barrière infrarouge produit un éclair provoquant l’allumage de tous les autres flashs, paramétrés en mode esclave (via un déclenchement par cellule photosensible). Calculez bien la puissance de chaque flash, qui doit être réglée manuellement.

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