Top 10 des Animaux les plus rapides au monde

Top 10 des Animaux les plus rapides au monde

Lorsque nous pensons aux animaux, la première chose qui nous vient à l’esprit est généralement leur taille et leur couleur. Mais qu’en est-il de la vitesse ? Il existe des animaux incroyablement rapides, certains pouvant même dépasser les voitures ! Mais saviez-vous que le guépard n’est pas l’animal le plus rapide du monde ? Sur terre, oui, mais de nombreux animaux volent ou nagent plus vite qu’un guépard. Alors, qu’est-ce qui pourrait être plus rapide qu’un guépard ? Découvrons immédiatement le classement des animaux les plus rapides du monde dans l’air, dans l’eau et sur terre.

Le faucon pèlerin est l’animal le plus rapide du règne animal — 390 km/h

Faucon pèlerin en vitesse maximale

Le faucon pèlerin, capable d’atteindre des vitesses de plus de 390 km/h lorsqu’il plonge sur sa proie en plein vol, est l’oiseau le plus rapide du monde. Sa vitesse incroyable est attribuée à ses ailes puissantes, capables de générer une pression d’air exceptionnelle à de telles vitesses. En outre, sa forme aérodynamique lui permet de fendre l’air plus efficacement que les autres oiseaux.

Ses ailes effilées, qu’il peut rabattre complètement, lui donnent un profil aérodynamique optimal. Cette forme est optimisée par une queue rigide et des rémiges couchées près du corps, tandis que des plumes plus petites, normalement bouffantes sur son dos, se relèvent pour améliorer le flux d’air, agissant comme les volets d’une aile d’avion. Les muscles de ses ailes sont particulièrement développés, grâce à un bréchet plus grand que la normale.

Cette masse musculaire serait inutile sans un apport suffisant en sang oxygéné, fourni par un cœur puissant et des poumons spécialement adaptés, permettant ainsi au faucon pèlerin d’éviter l’épuisement.

La fourmi Dracula — 324 km/h

Fourmi dracula

Tous les animaux n’utilisent pas la vitesse pour se déplacer. Certains ont développé des moyens de maîtriser des accélérations fulgurantes, transformant cette capacité en arme redoutable. La fourmi Dracula, originaire d’Asie du Sud-Est et d’Australie, est une candidate sérieuse au titre de l’animal le plus rapide du monde. En pressant les extrémités de ses mandibules l’une contre l’autre pour accumuler de l’énergie, elle peut les refermer à une vitesse impressionnante de 324 km/h.

Cette frappe dévastatrice, 5000 fois plus rapide qu’un battement de cils, anéantit les petits arthropodes en une fraction de seconde. Et si vous vous demandez pourquoi elle porte ce nom, sachez que cette fourmi se nourrit du sang de ses propres larves, sans que cela ne les affecte. En savoir plus : 15 faits étonnants sur les fourmis.

Le molosse du Brésil — 160 km/h

molosse du brésil

Une espèce a repoussé les limites, remettant en question l’idée que les oiseaux sont les champions incontestés du vol dans le règne animal. En 2015, une étude sur le molosse du Brésil, menée au Texas, a révélé des données stupéfiantes après avoir suivi pendant plusieurs nuits une chauve-souris équipée de transmetteurs. Le spécimen suivi volait à plus de 89 km/h, atteignant même 160 km/h.

Le molosse du Brésil atteint ces vitesses impressionnantes grâce à son corps aérodynamique, son squelette léger et ses ailes étroites et allongées qui génèrent une portance efficace. Cependant, pour certains scientifiques, il est prématuré de décerner le titre de champion du vol à la chauve-souris, car des facteurs comme des rafales de vent ou des descentes assistées par la gravité, impossibles à détecter lors des mesures nocturnes, pourraient fausser les résultats.

L’espadon voilier, 120km/h

Espadon Voilier
(c) Photo A.CALLEWAERT

Dans l’eau, l’espadon voilier est le poisson le plus rapide des mers, atteignant des vitesses allant jusqu’à 120 km/h ! Cet exploit est principalement dû à son long bec qui agit comme un gouvernail lorsqu’il se déplace dans l’eau avec beaucoup d’agilité et de vitesse.

Il possède également des muscles puissants qui lui permettent de se propulser vers l’avant à chaque mouvement. L’espadon voilier s’est bien adapté à la vie sous-marine grâce à ses nageoires puissantes qui peuvent créer des ventouses pour une meilleure stabilité pendant ses nages à grande vitesse.

Le guépard — 120 km/h

Guépard en course

Bien que le guépard ne soit pas l’animal le plus rapide sur terre, sa vitesse exceptionnelle en fait le mammifère le plus rapide. Il peut passer de 0 à 100 km/h en seulement 3 secondes et atteindre une vitesse de pointe de 120 km/h.

Cette rapidité impressionnante est due à plusieurs caractéristiques physiques : ses pattes puissantes, sa longue queue qui lui assure un équilibre parfait, son corps aérodynamique, et ses grands poumons qui optimisent l’absorption d’oxygène.

De plus, le guépard excelle dans les accélérations soudaines et les virages serrés grâce à une colonne vertébrale incroyablement flexible et à ses griffes semi-rétractiles, qui lui offrent une adhérence supérieure aux surfaces. En savoir plus sur la vitesse du guépard.

L’autruche — 70 km/h

Autruche

Capable d’atteindre une vitesse impressionnante de 70 km/h, l’autruche détient le titre de l’oiseau terrestre le plus rapide du monde. Cette performance exceptionnelle est le fruit d’une adaptation évolutive parfaite. Ses jambes robustes et ses tendons élastiques lui offrent une propulsion et une endurance inégalées.

En quelques foulées, l’autruche peut couvrir de grandes distances, échappant ainsi à ses prédateurs. Mais la vitesse n’est pas son seul atout. Son regard perçant, capable de repérer les moindres mouvements, et son instinct de survie aiguisé font d’elle un modèle de résilience.

L’antilope d’Amérique — 67km/h

antilope d'amérique

À mesure que les carnivores deviennent plus rapides, leurs proies doivent également augmenter leur vitesse pour survivre. En Amérique du Nord, l’antilope d’Amérique se distingue par ses capacités impressionnantes de fuite sur de longues distances. Bien que sa vitesse maximale soit légèrement inférieure à celle du guépard, elle le surpasse en endurance, courant à 56 km/h sur 6,6 km et à 67 km/h sur 1,6 km, avec des pointes encore plus élevées sur de courtes distances.

Pourquoi cet ongulé a-t-il développé de telles capacités alors qu’aucun prédateur actuel ne peut le rattraper dans son habitat ? La réponse réside probablement dans le passé, lorsque les prédateurs en Amérique du Nord étaient plus nombreux. Au pléistocène, le continent abritait peut-être des “faux guépards”, des cousins du puma aux longues pattes qui chassaient avec la même technique impulsive que les guépards modernes, bien que cela reste un sujet de débat.

Le patas — 55 km/h

Patas

Tous les singes ne sont pas adaptés à la vie dans la canopée. Les singes terrestres de l’Ancien Monde, comme les babouins et les mandrills, comptent sur des mâles alpha imposants, leur force et leurs grandes canines pour repousser les léopards.

En revanche, les patas d’Afrique subsaharienne, plus légers, optent pour la fuite, pouvant courir plus vite qu’un cheval au galop. Leur corps est conçu pour une locomotion efficace avec des membres longs, une posture digitigrade, et une musculature développée autour des épaules et des hanches. Ces caractéristiques anatomiques, incluant une peau qui minimise les mouvements latéraux, sont vitales pour échapper aux prédateurs et parcourir plusieurs kilomètres par jour.

Le Ctenosaura similis — 34km/h

Ctenosaura similis

Le Ctenosaura similis est l’Usain Bolt du monde des reptiles. Natif du Mexique et d’Amérique centrale, cette incroyable espèce de lézard est la plus rapide au monde, utilisant sa vitesse pour échapper aux prédateurs comme les buses.

Lors de ses sprints, il adopte une position bipède, dressant le haut de son corps et courant sur ses membres postérieurs plus longs pour avoir une foulée plus grande. Sa longue queue, représentant environ la moitié de sa longueur totale, lui permet de garder l’équilibre en courant sur deux pattes.

Le Bolitoglossa dofleini — 25km/h

Bolitoglossa dofleini
Bolitoglossa dofleini — © Photo S. Voitel

Cet amphibien démontre que tous les records de vitesse du règne animal ne se résument pas à la vélocité absolue. La puissance musculaire, capable de générer des accélérations dépassant celles d’une Ferrari, est le superpouvoir de Bolitoglossa dofleini. Avec une puissance de 18 000 W/kg, cette salamandre peut projeter sa langue sur les insectes à une vitesse de 14,2 m/s, couvrant ainsi la moitié de la longueur de son corps en un éclair.

Les scientifiques pensent que ce mouvement est rendu possible par les tissus élastiques mêlés aux fibres musculaires de sa langue, qui stockent de l’énergie potentielle et la libèrent grâce à un mécanisme à déclenchement rapide, comme une flèche tirée par un arc.

Photos A.Stock
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