Top 20 faits étonnants sur l’étoile de mer

Les étoiles de mer fascinent depuis toujours par leur forme originale, mais saviez-vous qu’elles cachent de nombreux secrets ? Ces créatures marines, appartenant à la famille des échinodermes, ont développé des capacités étonnantes pour survivre et se nourrir dans les fonds océaniques. Voici 20 faits surprenants à découvrir sur elles.

1. Comment mangent-elles ?

Les étoiles de mer sont de redoutables prédatrices. Lorsqu’elles repèrent une proie, elles éjectent leur estomac par la bouche pour envelopper la nourriture à l’extérieur de leur corps. Cela leur permet de digérer directement les parties molles des coquillages et autres invertébrés avant d’aspirer le tout dans leur estomac.

2. Que se passe-t-il si elles perdent un bras ?

Perdre un bras n’est pas dramatique pour une étoile de mer. Elle est capable de régénérer ses membres avec le temps. Certaines espèces peuvent même se cloner si le bras détaché contient une partie du disque central, permettant ainsi la formation d’un nouvel individu complet.

3. Où les trouve-t-on ?

On retrouve les étoiles de mer dans toutes les mers du globe. Elles sont particulièrement abondantes dans l’Indo-Pacifique. Cependant, elles ne survivent pas en eau douce, car leur organisme dépend du sel marin et du calcium pour maintenir leur structure rigide.

4. Comment détectent-elles leurs proies ?

Elles ne possèdent pas de nez ni d’oreilles, mais sont équipées de cellules sensibles à la lumière situées à l’extrémité de chaque bras. Grâce à elles, elles peuvent repérer les zones d’ombre ou les mouvements, un atout non négligeable pour localiser de potentielles proies.

5. Combien d’espèces existe-t-il ?

Il existe plus de 2 000 espèces différentes d’étoiles de mer, toutes regroupées dans la classe des Asteroidea. Une biodiversité impressionnante qui se décline en formes, couleurs et tailles très variées. Certaines font partie des animaux marins les plus extraordinaires.

6. Comment chassent-elles ?

Solitaire et discrète, l’étoile de mer se déplace lentement sur le fond marin à la recherche de nourriture. Elle profite des opportunités : mollusques immobiles, poissons blessés, restes d’animaux… Elle peut même détecter un cadavre en décomposition à distance grâce aux signaux chimiques qu’il émet.

7. Peuvent-elles attraper des proies vivantes ?

Oui, certaines espèces comme l’Acanthaster planci, l’étoile de mer couronne d’épines, sont capables de se nourrir de coraux vivants. Elles s’en nourrissent en projetant leur estomac sur la surface du corail pour digérer les tissus mous avant d’absorber la soupe de nutriments ainsi formée. Elles comptent parmi les animaux marins les plus destructeurs pour les récifs coralliens.

8. À quelle profondeur vivent-elles ?

On retrouve les étoiles de mer dans presque tous les milieux marins, de la côte jusqu’aux grandes profondeurs. Certaines vivent à plus de 1 000 mètres sous la surface, là où la lumière ne pénètre plus.

9. Ont-elles une vision ?

À chaque extrémité de bras se trouve un œil rudimentaire, capable de percevoir la lumière et les ombres. Grâce à cette disposition, elles bénéficient d’un champ de vision proche de 360°, ce qui leur permet de repérer les obstacles et les proies tout autour d’elles.

10. Se déplacent-elles vite ?

Les étoiles de mer ne sont pas des sprinteuses. Elles se déplacent lentement, à environ 15 cm par minute, en utilisant des milliers de petits pieds tubulaires situés sous leurs bras. Ce système leur permet de progresser sur des surfaces rocheuses ou irrégulières.

11. Peuvent-elles ouvrir des coquillages ?

Leurs bras sont suffisamment puissants pour forcer l’ouverture des coquilles, comme celles des moules ou des palourdes. Une fois entrouvertes, elles y glissent leur estomac pour commencer la digestion externe.

12. Ont-elles un système de défense ?

Leur dos est souvent recouvert de plaques rigides ou de pointes calcaires, qui les rendent difficiles à mâcher pour les prédateurs. Certaines espèces, comme l’étoile de mer couronne d’épines, sont même venimeuses. Cela les rapproche des espèces marines dangereuses.

13. Quelle taille peuvent-elles atteindre ?

Si la majorité des étoiles de mer mesurent entre 10 et 30 cm, certaines atteignent des tailles impressionnantes. Par exemple, l’espèce géante Pisaster brevispinus peut mesurer jusqu’à 60 cm d’envergure ! Certaines font d’ailleurs partie des plus grands animaux marins.

14. Comment retiennent-elles leurs proies ?

Les pieds tubulaires, dotés de ventouses, servent à capturer et à maintenir fermement les proies. En grand nombre sous leurs bras, ils leur offrent à la fois stabilité et force de traction.

15. Pourquoi sont-elles si colorées ?

Leurs couleurs vives ne sont pas là par hasard. Elles permettent souvent de dissuader les prédateurs, signalant une toxicité potentielle ou un goût désagréable. Les motifs servent aussi au camouflage sur les fonds marins, un atout qu’on retrouve également chez les animaux passés maîtres dans l’art du camouflage.

16. Ont-elles toujours cinq bras ?

Pas forcément ! Si cinq est le nombre classique, certaines étoiles de mer en ont bien plus. Certaines espèces peuvent compter jusqu’à 40 bras, un atout pour la régénération et la chasse.

17. Ont-elles un cerveau ?

Les étoiles de mer ne possèdent pas de cerveau à proprement parler. Leur système nerveux est réparti dans tout leur corps et coordonne leurs mouvements à partir de ganglions nerveux situés à la base de chaque bras.

18. Ont-elles d’autres organes vitaux ?

Elles respirent grâce à des papules (petites extensions cutanées) et possèdent un système circulatoire hydraulique, qui utilise l’eau de mer pour déplacer les nutriments et commander les pieds ambulacraires.

19. Mangent-elles d’autres étoiles de mer ?

Oui, certaines espèces sont cannibales. Lorsqu’une étoile de mer est blessée ou affaiblie, elle peut devenir une proie pour une congénère. Cette stratégie permet de recycler l’énergie tout en éliminant les individus les plus faibles.

20. Sont-elles nuisibles pour les coraux ?

L’Acanthaster planci est tristement célèbre pour sa voracité envers les coraux. Un seul individu peut consommer jusqu’à 6 m² de corail par an, causant d’immenses dégâts aux récifs, notamment à la Grande Barrière de corail.

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