Le Seychellois a tout du chat oriental. Un félin à la physionomie des chats à tête allongée, au corps longiligne et aux longues pattes. Comme chez le balinais ou l'oriental, deux versions sont proposées, poil court ou poil long. La différence se fait au niveau de la queue en plumeau et de la collerette.
Le Seychellois possède un pelage unique qui peut être court ou mi-long et qui est toujours doux et soyeux. Comme le chat siamois, il possède un motif bicolore "colorpoint" qui attire l'attention. Sa tête, ses pattes et sa queue sont décorées de taches de couleur plus foncée que la couleur de son corps. Cette similitude entre les races fait qu'elles sont souvent confondues l'une avec l'autre.
Facile à vivre, peu exigeant en matière de toilettage, le Seychellois est présenté comme un chat sensible, athlétique, affectueux et démonstratif.
Le Seychellois est une boule d'énergie et peut être un compagnon idéal pour les enfants. Sa nature enjouée fait qu'il ne laisse jamais passer l'occasion de s'amuser, mais il est important de ne pas être trop dur avec lui ou de ne pas trop le taquiner. Il a également une forte affinité avec ses maîtres, tout comme les chats siamois, que l'on appelle les "chats-chiens" en raison de leur personnalité attachante !
Une race n'en est pas vraiment une, lorsque sa couleur ou son motif se retrouve chez une autre race. Au niveau international, l'appellation des races orientales a fait l'objet de « dérapages », sources de confusion. Rien ne semble terminé, comme le démontre cette race européenne, exemple type de l'indépendance des registres.
Le seychellois s'apparente à un Siamois à robe bicolore. La CFA et la TICA les intègrent aux races de l'Oriental et de l'Javanais. Une classification que l'Europe ne reconnaît pas. Dans les années 1980, le généticien et éleveur Pat Turner, aidé de Julie Smith, était sur le point d'achever la sélection d'un type oriental à robe blanche avec des taches de couleur, mais à la queue de couleur solide. En 1988, les deux éleveurs exposent deux chats, Victoria et Félicité. Faire reconnaître une couleur chez une race existante est plus difficile que de faire homologuer une nouvelle race. Il semblait évident que ces chats ne pouvaient être reconnus comme des siamois. Les éleveurs de siamois. avaient consacré des décennies à la sélection de la race et à l'élimination du gène responsable des taches.
Les partisans de l'oriental opposèrent la même résistance : le GCCF ne voulait même pas reconnaître l'oriental à robe bicolore. La FIFé baptisa donc ce chat le « seychellois », en hommage aux félins des Seychelles qui auraient inspiré ses créateurs, mais aussi en référence à cette tradition qui veut que l'on emprunte le nom des îles d'origines des descendants du siamois, comme le Balinais et le javanais. Au Royaume-Uni, le GCCF reconnaît l'oriental bicolore et inclut le colourpoint dans la race, suivant ainsi l'exemple des États-Unis.