Découverte en 1965 aux Etats-Unis, cette race aux allures sauvages se caractérise par un corps à l'allure puissante et une queue très courte. Sa silhouette ne fut pas celle à laquelle on s'attendait, mais ce chat à l'apparence sauvage sut séduire un large public. Réputé pour l'affection qu'il porte aux enfants, l'American Bobtail est un chat peu bavard, pépie et piaille bien plus qu'il ne miaule.
Son tempérament : intelligent, joueur et ouvert aux interactions. Assez silencieux, il émet des vocalises semblables à des gazouillis, des claquements et des trilles. C'est un chat adaptable et peu exigeant
Malgré le mythe selon lequel il serait un croisement entre un chat domestique et un lynx sauvage, l'American Bobtail est le résultat d'une mutation génétique à l'origine de sa queue de petite taille. Le développement de la race commença en Arizona, dans les années 1960, avec Yodi, un chat domestique à petite queue. Ce dernier s'accoupla avec une chatte à queue de taille normale qui donna une portée de chatons à petite queue. Devenu facile à vivre et adaptable, le bobtail est un bon voyageur et accompagne parfois les chauffeurs poids lourds sur leurs trajets les plus longs.
Ses origines remontent à Yodi, mâle brun tabby adopté dans les années 1960 par John et Brenda Saunders. Le chat fut accouplé avec à une femelle Snowshoe nommée seal point, dans l'espoir d'obtenir des chatons à queue courte et créer une race de type Snowshoe. Un problème de consanguinité affecta la lignée et la plupart des chats décédèrent.
Dans les années 1980, Reaha Evans et Lisa Black reprirent la sélection de la race, reconnue dans les années 1990. Le bobtail américain accéda au statut de championnat au sein de la TICA et de la CFA. La race entretient une certaine rivalité avec le Pixie-Bob.
Apparu avant le pixie-bob, l'American Bobtail n'a jamais fait état d'un ancêtre sauvage. Il n'a jamais été établi de façon claire si la mutation dominante dont il est issu est identique à celle du Manx. Les deux races de chats ont une queue comparable, mais il se peut qu'il s'agisse d'une nouvelle mutation, similaire. Chez le chat, la queue serait une sorte de « point chaud » génétique, sujet à variations.