Le Cacatoès à huppe jaune est un perroquet au plumage blanc et à la huppe érectile jaune. Il se nourrit de graines et de fruits. C'est un oiseau sociable, mais assez indépendant. Ainsi, lorsqu'il ne veut pas être dérangé, il peut se montrer agressif, donc attention aux coups de bec ! C'est un oiseau peu commun, il est difficile à trouver.
Ses grandes ailes lui permettent de voler facilement, tandis que son corps trapu et sa longue queue lui assurent une grande stabilité dans les airs.
Groupe | Perroquets, perruches |
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Ordre | Psittaciformes |
Famille | Cacatuidés |
Genre | Cacatua |
Le Cacatoès à huppe jaune est doux, intelligent et très propre. Il se laisse facilement apprivoiser, mais il demande beaucoup d'attention. Il a un caractère exclusif et jaloux. Dans la famille qui l'adopte, s'il préfère la femme, il peut manifester une certaine agressivité contre l'époux. Mais un perroquet bien élevé procure des joies, avec toutefois les soins que nécessitent les oiseaux élevés en captivité.
À l'état sauvage, son vol est rapide avec des battements d'ailes brusques. Il aime glisser dans l'air en larges cercles avant de se poser à terre. Tous les soirs, les cacatoès se réunissent dans des endroits boisés et près des cours d'eau. Ils vivent dans un monde organisé avec des sentinelles chargées de repérer les prédateurs.
Comme la plupart des perroquets, le cacatoès a besoin d'eau pour boire, mais aussi se baigner. Il aime rester sous des pluies violentes. Le cacatoès se nourrit de graines et de racines. Il pousse des cris aigus, avec un « ah-yai-yah » ou un « kai-yah » rauque. L'intonation finale est selon le cas montante ou descendante.
Le Cacatoès à huppe jaune est monogame. Lors de la parade nuptiale, il effectue des pas de danse élaborés devant sa partenaire afin de l'éblouir. Il a un répertoire vaste de ces pas, en improvisant au fur et à mesure. C'est un adepte des chorégraphies et il est passé maître dans cet art. La femelle pond ses œufs dans le trou d'un arbre ou sur des tas de morceaux de bois. La couvaison se fait à deux, à tour de rôle pendant trente jours, et les parents nourrissent les oisillons pendant trois mois, puis s'en occupent encore pendant un an.
Reproduction en captivité : parmi les Cacatoès blancs, c'est l'un des plus difficiles à faire se reproduire en captivité : on est obligé de mettre à sa disposition des volières spacieuses, du fait de sa grande taille, et tranquilles.
Les cacatoès à crête jaune ont un régime alimentaire varié, allant des racines et rhizomes aux noix, en passant par les baies comme les aubépines, les fleurs et même les bulbes ou larves d'insectes. Ils utilisent leurs pattes pour tenir les aliments avant de les écraser avec leurs becs puissants.
Pour se nourrir, ces oiseaux consomment une variété de fruits, de noix et de racines. Ils ont également mis en place un système social intéressant lorsqu'ils se nourrissent : un membre est chargé de faire le guet depuis la cime d'un arbre !
Le Cacatoès à huppe jaune est encore aujourd'hui chassé en Nouvelle-Guinée pour les plumes de la huppe. Il est considéré comme étant nuisible en milieu urbain. En effet, en raison de la destruction de son habitat, l'oiseau s'est déplacé vers les zones urbaines. Il grignote les balcons en bois, ce qui provoque la colère des citadins, il ouvre les poubelles, rien ne lui résiste. Il a adapté son comportement à la vie urbaine.
Le cacatoès à huppe jaune constitue une menace importante pour les zones agricoles. Il crée des ravages en s'introduisant dans les terres nouvellement plantées et consomment les épis en train de mûrir, endommageant ainsi les cultures.
Par contre, l'exportation est contrôlée et l'espèce, bien qu'elle soit en baisse, n'est pas encore menacée
Les prédateurs les plus redoutables du cacatoès à crête jaune sont la Ninoxe Puissante et les varans. Ses poussins et ses œufs, cependant, restent vulnérables à une série de charognards, dont les corbeaux et les passereaux du genre Cracticus.
Les indigènes l'ont très tôt capturé pour l'apprivoiser. En Europe, sa première apparition daterait du XIIIe siècle. On relève quatre illustrations de cacatoès sur un manuscrit écrit par l'empereur Frédéric Il qui régna sur le Saint-Empire de 1215 à 1250. Il fut roi des Romains, roi de Sicile, roi de Provence-Bourgogne, et roi de Jérusalem. Surtout connu pour sa passion des animaux et de la chasse, il est l'auteur d'un monumental traité de fauconnerie en latin paru sous le titre De arte venandi cum Avibus, « De l'art de chasser au moyen des oiseaux ».
Le manuscrit décoré d'enluminures où figurent les cacatoès est conservé aujourd'hui à la Bibliothèque du Vatican. Leur huppe n'est pas dressée, ce qui prouve que l'oiseau qui a servi de modèle était habitué à la cour du roi et était parfaitement apprivoisé. On a découvert récemment dans les écrits de l'empereur qu'un cacatoès lui aurait été offert par le sultan du Caire pour enrichir sa collection d'espèces d'oiseaux exotiques. L'oiseau aurait transité de l'Orient par le Moyen-Orient vers l'Occident.