C'est un excellent voilier qui pratique le vol pour son plaisir et non pour chasser. Il n'est pas très rapide, se déplaçant sans un battement d'ailes. Le Milan Royal est paresseux, nonchalant, il aime se reposer. Il chasse assez peu, à basse altitude, se contentant de charognes trouvées dans les décharges. Il passe du temps au sol pour glaner les vers de terre, les insectes. Il chasse aussi les campagnols. Il est voleur, un véritable parasite, qui va dérober la nourriture aux autres oiseaux en les chassant. Il s'attaque assez rarement au poulailler des fermes.
Oiseau sociable, l'hiver il rejoint la nuit des dortoirs communautaires où l'on peut en recenser jusqu'à mille individus. Il est plutôt silencieux, mais peut pousser des cris aigus semblables à ceux de la Buse variable.
Tête : | Blanche. |
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Bec : | Crochu, son bec est de couleur jaune. |
Queue : | Souvent confondu avec l'épervier, le milan royal est parfaitement reconnaissable à sa longue queue rousse triangulaire. |
Envergure : | 170cm. |
Plumage : | Plumage d'une jolie couleur rousse. Il présente deux bandes blanches sur les ailes. |
Dimorphisme sexuel : | La femelle est plus grosse que le mâle. |
Taille : | Mâle : 60-72 cm, Femelle : 60-72 cm |
Poids : | Mâle : 750gr-1,2 kg, Femelle : 900gr-1,6 kg |
Le Milvus milvus peut manger une grande variété d'animaux, mais il consomme principalement des petits animaux et des charognes. Il chasse également les souris, les lapins, les taupes et les oiseaux, en particulier les jeunes corvidés et les étourneaux. Il consomme moins fréquemment des reptiles, des amphibiens et des invertébrés. Il vole parfois des proies à d'autres oiseaux.
Le Milan Royal vole à basse altitude en vol stationnaire ou en battant légèrement des ailes, effectuant la majorité de ses captures en pleine terre. Il peut également plonger après un vol à haute altitude pour attraper des proies. Il peut chasser dans une zone variable allant de 1 à 500 km2.
Contrairement au Faucon pèlerin ou à l'Autour des palombes, le Milan Royal est difficile à dresser ou « affaiter » pour la chasse au vol, si bien que le terme « escoufle », nom qu'on lui donnait au Moyen Âge, servait de sobriquet ou d'injure, ce qui se répercute dans la symbolique médiévale. Le terme « escoufle » provient du breton latinisé « skoffa » désignant « celui qui dérobe une proie ».
Il était considéré comme un gibier, une véritable proie. Buffon, le naturaliste du XVIIème siècle le confirme : « Il n'y a dans notre climat qu'une seule espèce de milan que nos Français appellent milan royal parce qu'il servait au plaisir des princes qui lui faisaient la chasse et livrer combat par le faucon ou l'épervier. »