Grand Bouvier Suisse

Sélectionné dans les Alpes suisses, le Grand Bouvier Suisse est un chien puissant et de stature imposante. Il était utilisé pour tirer les chariots remplis de produits de la ferme et pour garder les troupeaux de bovins. Il a faillit disparaître au début du XXème siècle, mais de fervents protecteurs de la race l'ont sauvé de l'extinction. Gentil et calme, c'est un chien agréable à vivre, à condition de le laisser se défouler dans de vastes espaces.

Particularités physiques

• Forme & corps: dos plutôt court, fort et droit, avec la croupe large et allongée.
• Tête: forte mais pas massive, avec un stop léger et le chanfrein large et droit.
• Yeux: de taille moyenne, ses yeux sont noisette ou marron.
• Museau: sa truffe est toujours noire.
• Oreilles: modérément grandes, ses oreilles sont attachées haut, triangulaires et portées à plat quand le chien est au repos. Elles sont recouvertes d'un poil dense.
• Queue: assez lourde, sa queue est portée basse et légèrement dressée quand le chien est en action, mais jamais enroulée sur le dos.
• Couleur(s): tricolore à fond noir et marques feu et blanc.
• Fourrure: poil serré et de longueur moyenne. Sous-poil dense de couleur autant que possible gris foncé à noire.
• Taille: mâle: 65-72 cm,  femelle: 60-68 cm
• Poids: mâle: 40-50 kg,  femelle: 35-45 kg

D'un naturel aimable et gentil, le Grand Bouvier Suisse est très proche de tous les membres de sa famille. II adore tout particulièrement la compagnie des enfants auxquels il est extrêmement dévoué. Il n'hésite pas à participer à leurs jeux avec une grande patience. Réservé et méfiant envers les étrangers et d'une vigilance à toute épreuve, c'est un bon gardien qui peut se montrer agressif en cas de danger avéré.

Son tempérament bien affirmé et sa tendance naturelle à l'entêtement nécessitent de lui imposer une éducation très ferme, mais également pleine de douceur. Sa socialisation doit être précoce et viser, entre autres, à ne pas exacerber sa méfiance naturelle à l'encontre des inconnus

Ce chien aime être entouré de son maîtres et se sentira à l'aise dans une maison avec jardin clôturé. En revanche, il n'est pas à l'aise dans un appartement. Assez indépendant, le Grand Bouvier Suisse supporte bien les absences de son maître tant qu'elles ne sont pas trop longues, il peut donc rester seul durant la journée.

Le Grand Bouvier Suisse ne nécessite pas d'entretien particulier mise à part un brossage quotidien en période de mue. Comme les autres races de chiens, il est nécessaire de le vermifuger une fois par mois jusqu'à ses 6 mois, puis deux fois par an lorsqu'il est adulte. Pensez à couper régulièrement ses griffes si celles-ci ne s'usent pas naturellement. Enfin, ses grandes oreilles tombantes doivent être vérifiées régulièrement et nettoyées pour éviter tout risque d'infection.

Le Grand Bouvier Suisse a besoin de courir, mais apprécie les grandes promenades au cours desquelles il peut se servir de son flair exceptionnel. En maison, le jardin ne doit pas être trop petit. Il apprécie les jeux qui sollicitent son intelligence.

Pour permettre au Grand Bouvier Suisse de se maintenir en bonne santé, il est nécessaire de l'alimenter convenablement, c'est à dire choisir les meilleurs aliments et les bonnes quantités. Il y a différentes possibilités : les aliments industriels complets (nourriture sèche ou nourriture humide), les aliments crus, ou l'association des deux. Quoiqu'il en soit, veillez à l'équilibre nutritionnel et adaptez les rations à sa taille et à son âge.

Il est suggéré de basculer à un régime alimentaire pour chien sénior dès 6 ans pour consolider son ossature.

Solide et robuste, ce grand bouvier est rarement malade et ne présente pas de pathologies héréditaires connues à ce jour. Il supporte bien le froid grâce à son sous-poil dense. Cependant, comme beaucoup de races de chiens de grande taille, il peut être sujet à la dysplasie de la hanche. Enfin, la croissance du chiot doit être surveillée avec la plus grande attention en raison de la puissante ossature de ce chien.

Affections et maladies connues chez cette race :

• Dysplasie de la hanche

Connu dès le Moyen Âge, c'est certainement l'un des plus anciens bouviers suisses. Il descend d'anciens molosses appelés « chiens des bouchers », très répandus au XVème siècle. Il est apparu en exposition en 1908. Un an plus tard, il fut reconnu comme race distincte par la Société canine suisse et inscrit au Livre des origines. Son club fut créé en 1912. mais ce n'est qu'en 1939 que son standard fut publié par la FCI. Son type a été amélioré dans les années 1950 par une retrempe avec le Bouvier Bernois.