La Nouvelle-Zélande abrite une multitude d’animaux uniques et magnifiques. Si vous prévoyez d’y faire un voyage, ne manquez pas d’observer certains des nombreux animaux incroyables qui y ont élu domicile. Des oiseaux emblématiques comme le kiwi, le kea, le tui et le kakapo aux mammifères marins fascinants comme les dauphins et les baleines, la Nouvelle-Zélande est une excellente destination pour voir des animaux dans leur environnement naturel. Vous pouvez également trouver une variété de reptiles, notamment des tuatara, des scinques et des geckos, ainsi que de grands insectes comme le weta géant. Il n’y a pas de meilleure façon de découvrir ce magnifique pays que de prendre le temps de s’émerveiller devant la diversité de sa faune !

Les Manchots

Manchot tawaki
Manchot Tawaki, Nouvelle-Zélande.

Pas besoin de s’aventurer dans des contrées gelées pour photographier des manchots dans leur habitat naturel. En effet, la Nouvelle-Zélande abrite trois espèces de ces oiseaux nageurs. Le très rare tawaki, ou gorfou du Fiordland, est probablement le plus surprenant du trio car il niche généralement dans la forêt pluviale du littoral sud de l’ile du Sud. L’un des derniers endroits où l’on s’imaginerait croiser cet oiseau, symbole de l’Antarctique !

Pendant la saison des amours (de juillet à septembre), dans des régions comme Haast et le lac Moeraki, il est possible de voir le tawaki sortir de l’eau, traverser la plage en se dandinant et disparaître dans la forêt. Votre meilleure chance de faire une belle photo de suivre nos conseils pour faire des photos d’animaux et d’engager un guide local, qui connaîtra non seulement les meilleures zones où il niche mais aussi d’autres facteurs, comme les marées.

Les deux autres manchots de Nouvelle-Zélande sont le manchot antipode, ou hoiho, et le manchot pygmée, ou korora.Ce dernier est aussi appelé petit manchot bleu, c’est le plus petit manchot du monde, ne mesurant que 33 cm en moyenne. Ces deux espèces se trouvent sur l’ile du Sud, la péninsule d’Otago étant un lieu d’observation privilégié.

Le Kiwi de Mantell

Kiwi de Mantell, Nouvelle zélande
Kiwi de Mantell, Nouvelle-Zélande.

Peu d’animaux incarnent une nation aussi bien que le Kiwi de Mantell (Apteryx mantelli). Cet oiseau est incapable de voler. Ol figure sur la monnaie, les timbres, les insignes militaires et les logos des équipes sportives de Nouvelle-Zélande. La population nationale a même fièrement adopté son nom en guise de surnom. Il existe cinq espèces reconnues de kiwis, qui représentent une population totale d’environ 68 000 oiseaux.

Même parmi leurs cousins ratites, comme les émeus et les Nandou connus pour leurs plumes hérissées et leurs ailes à peine visibles, les kiwis ont une physiologie unique. En effet, ce sont les seuls oiseaux à posséder des narines au bout de leur bec, qu’ils utilisent pour flairer des insectes enfouis sous terre. Leurs œufs sont énormes. En fait, en proportion à leur taille, les kiwis pondent les plus gros œufs de tous les oiseaux : ils peuvent peser jusqu’à un quart du poids de la mère !

Ce qui fait aussi leur charme, c’est qu’ils ne sont pas faciles à voir. Ils sont surtout actifs la nuit et, bien que leur cri soit reconnaissable, leur couleur et leur habitat les rendent difficiles à repérer. Pour une observation garantie, prévoyez de visiter un sanctuaire, comme Otorohanga Kiwi House sur l’ile du Nord, qui possède des enclos spéciaux qui recréent les conditions nocturnes. Si vous souhaitez voir des kiwis dans la nature, inscrivez-vous à un tour de nuit dans des régions comme Okarito, l’ile d’Aroha et l’ile de Stewart.

Les animaux marins

Baleine à bosses, côtes Néo-Zélandaises.
Baleine à bosses, côtes Néo-Zélandaises.

Si les mammifères terrestres sont rares en Nouvelle-Zélande, les eaux qui l’entourent en revanche regorgent d’animaux marins. En ce qui concerne les cétacés, près de 40 espèces de baleines, 10 espèces de dauphins et un marsouin ont été observés dans les eaux côtières.

Grâce à des hauts fonds situés inhabituellement près du littoral, la région de Kaikoura, sur l’ile du Sud, est l’un des meilleurs endroits au monde pour observer les cétacés. Particulièrement célèbre pour ses cachalots résidents et ses bancs de dauphins obscurs très joueurs, la zone attire aussi des espèces marines de passage, comme les baleines à bosse, les orques et parfois même des baleines bleues.

Le meilleur moyen d’observer ces géants des océans est depuis les airs, les vols d’observation marine offrant un point de vue unique et la capacité de couvrir une vaste zone en peu de temps. Si vous voulez y consacrer une journée, vous pouvez aussi explorer la côte en kayak.

Les larves bioluminescentes

Grottes de Fenian, vallée d'Oparara, Nouvelle-Zélande
Grottes de Fenian, vallée d'Oparara, Nouvelle-Zélande

Difficile d’imaginer que des larves puissent faire partie de la liste des animaux sauvages à voir à tout prix, pourtant la Nouvelle-Zélande est l’exception à la règle. Depuis 1889, les locaux comme les touristes sont attirés par les grottes de Waitomo comme des papillons de nuit par une lumière, ou du moins par une larve bioluminescente ! Endémiques des antipodes, les larves d’Arachnocampa luminosa vivent au plafond des grottes, où elles laissent pendre de fins filaments collants pour attraper de petits insectes. Pour attirer leurs proies, leur abdomen émet une lumière irréelle bleu-vert qui est le résultat d’une réaction chimique interne.

Les plus aventureux souhaiteront sans doute faire un tour de rafting sous-terrain. Ils pourront alors descendre en rappel, puis s’élancer en tyrolienne sous terre, et faire du rafting dans ces grottes hors du commun.

L’albatros Royal

Albatros Royal

Avec l’albatros hurleur, l’Albatros royal (ou toroa) est l’oiseau marin le plus grand du monde, avec une envergure atteignant 3 mètres. Pour voir ces oiseaux majestueux, il faut généralement sortir en bateau, mais en Nouvelle-Zélande il est possible de rester sur la terre ferme. En fait, Taiaroa Head, tout au bout de la péninsule d’Otago sur l’ile du Sud, abrite la seule colonie d’albatros nichant sur une île majeure de l’hémisphère Sud.

Les lions de mer

Lions de mer, nouvelle zélande

Le lion de mer de Nouvelle-Zélande est un pinnipède particulièrement charismatique. S’il est important de ne pas déranger ces mammifères marins menacés lorsqu’ils se reposent sur le rivage, il est recommandé de conserver une distance d au moins 10 mètres.

Les tuataras

tuataras

Les tuataras peuplent la Terre depuis environ 250 millions d’années, mais ils ne sont pas coincés dans le passé pour autant. Des études ont montré que ces reptiles aux allures de lézards sont les animaux qui évoluent le plus vite, avec plus d’adaptations génétiques « récentes » que toute autre créature examinée à ce jour.

« Tuatara » signifie « pics sur le dos » en maori, faisant référence aux épines dorsales de cet animal. Mais sa caractéristique la plus étonnante est son troisième œil dit « œil pariétal » ou « œil pinéal », situé au sommet de sa tête ! Bien que cet œil supplémentaire soit doté d’un cristallin et d’une rétine, il ne l’utilise pas pour voir. On pense toutefois qu’il peut percevoir la lumière, ce qui pourrait l’aider à déterminer le moment de la journée ou la saison.

Aujourd’hui, le territoire de la population sauvage de tuataras se limite à 32 iles au large de la Nouvelle-Zélande. L’une des meilleures options pour le voir est Tiritiri Matangi, à un peu plus d’une heure de ferry d’Auckland.

Les chauves-souris

L’environnementaliste David Bellamy a décrit la Nouvelle-Zélande comme « la terre sans dents », faisant référence à son étonnant manque de mammifères. En effet, les seuls représentants des mammifères endémiques sont des chauves-souris.

Toutes les autres espèces que vous pourrez voir, comme les rats, les hermines et les opossums, ont été introduites par les colons. Les deux espèces natives sont la chauve-souris à longue queue (Chalinolobus tuberculata) et la petite chauve-souris à queue courte de Nouvelle-Zélande (Mystacina tuberculata). Pas besoin de s’aventurer loin pour les voir, des tours en soirée pour les observer étant possibles dans les grandes villes comme Auckland et Hamilton. Elles sont cependant très rapides, donc il faudra bien ouvrir les yeux pour les voir !

Le weta géant

weta géant
Weta géant, Nouvelle-Zélande.

Le weta géant de Nouvelle-Zélande est une espèce intrigante que l’on trouve sur les îles du pays. Cet insecte fascinant peut mesurer jusqu’à 10 cm de long et peser plus de 70 gr, ce qui en fait l’un des plus grands invertébrés de la planète. Il se nourrit principalement de matières végétales et est de nature nocturne.

Une caractéristique unique de cette espèce est sa capacité à produire un son fort et strident avec ses pattes arrière, un son qui fait fuir les prédateurs. Malheureusement, les wetas géants sont considérés comme une espèce en danger car ils sont confinés à de petites zones en Nouvelle-Zélande et sont confrontés à de multiples menaces, notamment la perte d’habitat et la prédation par des espèces envahissantes. Des efforts de conservation doivent donc être déployés pour protéger cet insecte remarquable qui est devenu un symbole de la fierté nationale de la Nouvelle-Zélande.

Le kakapo (perroquet-hibou)

Perroquet-hibou

Le strigops kakapo néo-zélandais est un perroquet bien étrange. En plus d’être le plus lourd de tous avec ses 2 kg, c’est aussi le seul perroquet nocturne et incapable de voler de sa famille. Malheureusement, c’est aussi l’un des plus rares, avec seulement 125 individus environ subsistant à l’état sauvage.

Il ne se trouve aujourd’hui que sur trois petites îles gérées avec soin par le gouvernement. Votre meilleure chance d’en apercevoir un sera sur l’ile de Maud, dans les Marlborough Sounds, ou vous pourrez rencontrer Sirocco, un kakapo élevé par des hommes qui sert d’ambassadeur à son espèce. Il a même été nommé « porte-parole officiel pour la conservation » par le Premier ministre néo-zélandais.

Le kéa

Kea

Cet oiseau énergique est la seule espèce de perroquet des montagnes au monde, avec un plumage distinctif vert olive, des plumes orange au-dessus du bec et un bec incurvé unique. Le kéa s’est adapté à la vie dans les régions alpines du sud de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, mais sa nature curieuse fait qu’il se déplace souvent vers les contreforts et les zones urbaines.

Oiseau naturellement curieux, il peut souvent surprendre les visiteurs en se montrant à l’improviste pour obtenir une collation. Malgré ces comportements excentriques qui lui ont valu une réputation de farceur improbable, le kéa joue un rôle important dans la préservation de la nature sauvage de la Nouvelle-Zélande.

Les oiseaux endémiques

Le râle wéka : contrairement à de nombreux oiseaux, ceux-ci, vivant au sol, sont attirés par les régions peuplées. Ils font partie de la famille des râles, à laquelle appartiennent également les foulques et le roi caille.

Le faucon de Nouvelle-Zélande: le seul faucon du pays a beau être petit, c’est un très bon chasseur. Certains vignobles des régions viticoles, comme Marlborough, emploient ces oiseaux pour défendre les vignes des nuisibles.

Le méliphage carillonneur : cet oiseau chanteur tient son nom de son cri particulier, décrit à l’époque par James Cook comme « de petites cloches accordées de manière exquise ». Il joue un rôle clé dans la pollinisation et la dispersion des graines.

Le takahé du Sud : c’est le plus grand membre de la famille des râles et le cousin, plus gros et plus bleu, du wéka. On le croyait éteint, mais il a été redécouvert au milieu du XXe siècle sur l’île du Sud uniquement.

La perruche à tête d’or : cet oiseau très coloré était autrefois commun dans toute la Nouvelle-Zélande. Suite à l’introduction d’hermines, entre autres, il a perdu une grande partie de son territoire, mais on le trouve encore dans les grandes forêts des îles principales et sur les petites îles isolées.

Les parcs nationaux en Nouvelle-Zélande

Lacs émeraude sur Tongariro Alpine Crossing Track, Tongariro Nati
Lacs émeraude, Tongariro

Tongariro : situé sur l’île du Nord et légué par les Maoris en 1887, c’est le parc national le plus ancien du pays. Il est classé sur la liste du patrimoine mondial établie par l’UNESCO et abrite trois volcans actifs: le Tongariro, le Ngauruhoe et le Ruapehu.

Abel Tasman : ce parc est fait de forêts luxuriantes, de zones rocheuses et de plages dorées. Les marées résiduelles dans les roches et les récifs de granit sont d’excellents lieux d’observation rapprochée de la vie sous-marine.

Fiordland : le plus grand parc national du pays est un décor montagneux magnifique, plein de lacs, de chutes d’eau et de forts qui évoquent curieusement le Moyen-Orient. Il se trouve au bas de l’île du Sud.

Paparoa : les étranges formations rocheuses des Pancake Rocks et des Blowholes, qui crachent de l’eau de mer à marée basse, sont remarquables. Toutes deux ont été formées par des siècles d’érosion calcaire.

Westland Tai Poutini : bien que ce parc regorge de merveilles naturelles, il est surtout connu pour ses glaciers. Profitez de la vue mais respectez toujours les consignes de sécurité, la glace peut être dangereuse.

Quand partir en Nouvelle-Zélande ?

La haute saison touristique a lieu de décembre à janvier. Pour avoir un temps correct mais moins de monde, essayez de partir entre mars et avril ou de septembre à novembre.

Questions fréquentes

Comment aller en Nouvelle-Zélande
Il n'y a pas de raccourci pour aller en Nouvelle-Zélande depuis la France, attendez-vous à au moins 25 heures de trajet. Vous pouvez faire une escale de 24 heures pour fractionner votre voyage.
Quel temps fait-il en Nouvelle-Zélande ?
La Nouvelle-Zélande offre un climat similaire à celui de l'Angleterre, à la différence que la température descend lorsqu'on va vers le sud. Attendez-vous à de la pluie toute l'année.
Quoi emporter pour aller en Nouvelle-Zélande ?
Pour apprécier la nature de la Nouvelle-Zélande, il est évident qu'il faut randonner. Prenez de bonnes chaussures, une veste imperméable et un chapeau son de rigueur