C'est un petit chien qui est originaire de Chine. On le rencontre en Europe depuis le XVIè siècle. La face plate et les yeux globuleux du Carlin lui donnent un faciès reconnaissable immédiatement, à l'air doux et inquiet à la fois. Mesurant environ 30cm au garrot, cette petite race de chien ne pèse pas plus de 10kg. Le carlin est connu pour ses ronflements excessifs. Affectueux, doux, joyeux c'est un chient adapté aux enfants qui ne montre pas de signe d'agressivité.
Sympathique et toujours d'humeur égale, le carlin est d'une grande douceur et n'est pas avare de démonstrations d'affection. Il suit les membres de sa famille de pièce en pièce et n'a aucune notion de territoire.
Extrêmement fidèle, il recherche en permanence la compagnie de ses maîtres. Il est d'un tempérament très joueur, surtout avec les enfants auxquels il plaît grâce à son caractère facétieux. Strictement incapable de monter la garde, il accueille joyeusement tous les visiteurs, connus ou inconnus.
Parfaitement sociable, il cohabite sans aucun problème avec ses congénères et avec les autres animaux de la maison quels qu'ils soient. Le carlin s'exprime à travers une série d'ébrouements, de grognements et de sons nasaux, qui lui donnent l'air d'un grognon sympathique.
Le carlin est facile à entretenir. Son pelage fin et lisse demande un brossage hebdomadaire pour éliminer les poils morts. Contrairement aux idées reçues, le carlin ne bave pas beaucoup. Ses griffes doivent être coupées régulièrement pour éviter qu'elles ne deviennent trop longues.
Concernant l'entretien de ses yeux, ils doivent être nettoyés une fois par semaine. Une fois par semaine, appliquez un gel spécialement adapté pour ses yeux et leur contour (au bleuet, qui nettoie et adoucit).
Nettoyez toutes les semaines le gros pli de son museau. Passez un coton ou un mouchoir pour enlever les saletés susceptibles de s’y loger. Vérifiez aussi régulièrement sa truffe qui peut avoir tendance à se dessécher. Si c’est le cas, passez un peu de vaseline ou d’huile d’amande douce en faisant attention à ne pas en mettre dans les narines.
Le Carlin demande peu d'exercice, mais il a besoin d'un minimum d'activités physiques pour éviter les prises de poids. Il se contente de simples promenades quotidiennes, mais apprécie les activités telles que l'agility.
L'alimentation du Carlin peut être composée à partir de croquettes haute qualité, de pâtées complètes, ou bien d’une alimentation ménagère équilibrée.
Outre la qualité de son alimentation, les rations du Carlin ne doivent pas excéder ses besoins énergétiques. Selon qu'il soit chiot, jeune chien, adulte ou sénior, adaptez sa ration grâce à ce premier critère. Référez-vous à l'étiquette inscrite sur l'emballage. La quantité d'aliments doit aussi être adaptée en fonction de l'activité quotidienne du Carlin.
Bien qu'il soit un petit chien robuste en règle générale, le carlin est sujet à plusieurs problèmes de santé. Parmi les maladies oculaires les plus courantes, on trouve la cataracte et la kératite pigmentaire. Ces maladies peuvent entraîner une perte de vision partielle ou totale chez l'animal. Les ulcères cornéens sont également fréquents, causant des douleurs et des irritations dans l'oeil.
Il peut aussi être sujet à des problèmes de dysplasie du coude, qui peuvent causer des douleurs articulaires et une raideur. La luxation de la rotule est aussi une affection fréquente chez cette race. Enfin, la maladie de Legg-Perthes-Calvé est une maladie rare mais grave qui peut l'affecter.
Le Carlin est certainement le plus ancien des petits molosses puisque selon des historiens, il existerait depuis deux ou trois mille ans... C’est en Chine que se trouvent ses premières traces d’existence. Il y était vénéré. Ses rides sur le front, similaires aux idéogrammes chinois signifiant les plus hautes distinctions de noblesse, lui ont valu un immense respect. C’est pourquoi le Carlin est souvent représenté sur des sculptures précieuses et sur des peintures.
Selon Cornevin, cynologue de la fin du XIXème siècle, le Carlin serait une miniaturisation du Dogue de Bordeaux. Pour le spécialiste italien contemporain Firenzo Fiorone, ses origines seraient identiques à celles du Mâtin, tous deux provenant, malgré la différence de taille, de la même souche asiatique très ancienne.
En 1688, Guillaume III d'Orange gagna la Grande-Bretagne escorté de plusieurs carlins et l'engouement des Anglais fut immédiat. Le premier standard fut rédigé en 1887. Le club de race français fut fondé en 1952 pour être affilié à la SCC 6 ans plus tard
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